
Par Elijah J. Magnier
Traduction : Daniel G.
Des universitaires palestiniens se sont rendus au mausolée abritant le tombeau de l’imam Al-Hussein ibn Ali dans la ville sainte de Karbala, où ils ont scandé des slogans comme « soutien à la mosquée al Aqsa » à Jérusalem et « mort à Israël ». Au même moment, un rassemblement dans la ville d’Erbil appelait à la normalisation avec Israël dans le cadre d’une conférence qui s’est tenue au Kurdistan irakien. Le moment était plutôt mal choisi pour les trois principaux dirigeants du pays (le président, le premier ministre et le président du Parlement), car la conférence d’Erbil s’est déroulée quelques semaines avant les élections parlementaires, où les trois dirigeants souhaitent renouveler leur mandat pour un second mandat. La conférence d’Erbil, désignée sous le nom de « Sommet de la paix », a créé toute une tempête politique et populaire qui a incité tous les politiciens, les chefs spirituels et même les dirigeants du Kurdistan irakien à renier ce qui s’est passé, comme s’il s’agissait d’une conférence surprise dont personne n’était au courant! Certains ont même exigé que la peine capitale s’applique aux participants. Mais ce sommet d’Erbil était-il vraiment une surprise?
L’article 201 du Code pénal irakien stipule que « toute personne qui adopte ou promeut les principes sionistes, y compris la franc-maçonnerie, qui est affiliée à une institution sioniste, qui l’aide financièrement ou moralement, ou qui travaille de quelque manière que ce soit pour atteindre ses objectifs, sera punie de mort. » L’article 201 a été modifié en vertu de la troisième loi d’amendement n° 130 de 1975.
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