
Par Elijah J. Magnier
Traduction : Daniel G.
Lorsque David Hale, le sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques, s’est présenté devant le comité des relations étrangères du Sénat des USA, il a déclaré à la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen que Washington avait investi dix milliards de dollars. Ils parlaient alors de la campagne de « pression maximale » pour contrer l’Iran et des efforts visant à affaiblir le Hezbollah, réduire son influence et l’empêcher de se servir des circonstances pour étendre son influence. Le fait que le Hezbollah se renforce et qu’il est impliqué dans plusieurs théâtres militaires en Syrie, en Irak et au Yémen démontre clairement que les USA ont échoué dans leur entreprise et qu’ils n’ont pas atteint leur objectif. Mais ce qui ressort aujourd’hui, c’est que l’administration américaine et les pays arabes riches en pétrole ont abandonné le Liban à son sort peu enviable, en l’offrant une fois de plus au Hezbollah sur un plateau d’argent.
Une nouvelle ère a commencé au Liban en 1982 quand Israël a envahi le pays. Les années de persécution des chiites du Jabal Amil ont favorisé l’émergence du Hezbollah, appelé alors « Résistance islamique au Liban ». Les chiites vivaient alors privés de leurs droits nationaux et étaient considérés comme des citoyens de quatrième classe après les chrétiens, les sunnites et les Druzes.
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