
Par Elijah J. Magnier
Traduction : Daniel G.
Depuis le début du mandat du président américain Joe Biden, le monde a constaté ces dernières semaines un virage étonnant dans l’approche de l’administration américaine vis-à-vis le Moyen-Orient au cours des dernières semaines. Pendant des années, la région a connu une relative désescalade, les pays réglant leurs différends et formant des alliances politiques et économiques. Toutefois, ce calme retrouvé a été interrompu par une résurgence de la rhétorique guerrière et de l’escalade militaire de la part des États-Unis, ce qui soulève des questions sur les raisons sous-jacentes et les conséquences potentielles de ce changement soudain.
La situation actuelle au Moyen-Orient ne peut être dissociée du conflit en cours en Ukraine et de son impact sur la scène internationale. La guerre menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine s’accompagne d’affirmations audacieuses de la part des responsables occidentaux et des grands médias mondiaux concernant l’affaiblissement des capacités militaires et économiques de la Russie. Cependant, le témoignage récent devant le Congrès américain du général Christopher Gerard Cavoli, commandant du Commandement des forces des États-Unis en Europe et commandant du grand quartier général des puissances alliées en Europe, révèle une réalité différente : « Malgré les efforts et l’aide considérables apportés à l’Ukraine, les capacités militaires russes restent largement intactes, ce qui remet en cause les prévisions antérieures d’une résolution rapide. »
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