
Par Elijah J. Magnier
Traduction : Daniel G.
La Syrie se prépare à un engagement potentiellement plus important après avoir subi des milliers de frappes aériennes israéliennes sur ses infrastructures essentielles. Tel-Aviv a constamment ciblé les aéroports, les ports et les bases militaires de la Syrie tout au long du conflit syrien, ce qui a incité Damas à renforcer ses défenses et à stocker des armes en vue d’éventuelles représailles. Parallèlement, le Hezbollah, groupe militant chiite libanais, élabore une stratégie pour assurer la continuité de ses opérations au cas où les aéroports syriens seraient paralysés par une confrontation militaire ou pour contrer toute justification israélienne pour ses frappes en Syrie. Alors que le Hezbollah construit un aéroport alternatif à Al-Jabbour, dans le sud du Liban, le groupe reste très discret sur ses intentions.
Un haut dirigeant syrien a révélé que « sous prétexte d’intercepter les livraisons d’armes au Hezbollah au Liban, Israël a pris constamment pour cible des infrastructures syriennes essentielles, notamment les aéroports de Damas, de Mezzeh, d’Alep et le T4, ainsi que le port de Lattaquié. Israël a effectué plus de deux mille frappes aériennes et tirs de missiles sur des cibles syriennes tout au long du conflit. Ce qui surprend, c’est qu’un grand nombre de ces frappes ont touché des cargaisons de biens essentiels, comme de la nourriture et des médicaments, destinés à soutenir les groupes de résistance en Syrie et au Liban, ainsi que les sociétés au sein desquelles ils opèrent. »
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