Les valeurs chancelantes de l’Europe : médias manipulés et soutien inconditionnel à Israël 

Par Elijah J. Magnier

Traduction : Daniel G.

En décembre 2001, dans une salle faiblement éclairée, au milieu du tintement des verres et du murmure des conversations, une déclaration controversée au cours d’un dîner a résonné dans les couloirs du Daily Telegraph à Londres. L’ambassadeur de France à Londres de l’époque, Daniel Bernard, a déclaré sans ambages : « Israël, cette petite nation influente, est au centre de la tourmente actuelle au Moyen-Orient ».

La communauté internationale n’a pas tardé à réagir. Un tollé d’indignation a suivi et ils étaient nombreux à exiger que le diplomate français en subisse des conséquences. Sous le mandat de Jacques Chirac, connu comme étant favorable à la Palestine, les commentaires de Daniel Bernard ont été perçus par beaucoup comme étant l’écho des sentiments sous-jacents quant au rôle d’Israël dans l’instabilité de la région et dans la quête insaisissable de la paix.

Mais au-delà de la controverse immédiate, la déclaration du diplomate soulève une question plus profonde sur la position de l’Europe à l’égard du conflit israélo-palestinien. L’Europe, autrefois guidée par des valeurs et des principes, a-t-elle changé de position? La situation à Gaza nous rappelle brutalement la complexité du Moyen-Orient. Elle remet en question l’essence profonde des valeurs européennes, en particulier à la lumière de son soutien apparemment indéfectible à Israël.

Le paysage politique de la France a considérablement évolué au fil des ans, en particulier sous la direction du président Emmanuel Macron. Le début de la carrière de Macron, encadré par l’influente famille juive des Rothschild, jette une ombre sur l’approche de la France à l’égard du conflit israélo-palestinien. Historiquement liés à la déclaration Balfour par les liens étroits qui existaient entre les lords Balfour et Rothschild, les Rothschild ont été de fervents partisans du sionisme international et de ses ambitions en Palestine.

Dans ce contexte, la position actuelle de la France sur la crise actuelle à Gaza soulève des questions. Autrefois championne de la justice, des droits de la personne et de l’État de droit, le pays semble vaciller dans son engagement envers ces principes. L’Europe aussi semble s’éloigner de ses valeurs traditionnelles. Le continent qui, autrefois, proclamait fièrement son engagement en faveur de la justice et de l’État de droit est aujourd’hui sous le feu des projecteurs en raison de sa réponse à la situation à Gaza.

Les événements qui se déroulent à Gaza constituent un test décisif pour l’engagement de l’Europe envers ses valeurs fondamentales. Le silence ou les réactions discrètes de nombreuses capitales européennes, y compris Paris, soulignent un changement inquiétant. La question reste posée : L’Europe a-t-elle troqué ses principes contre l’opportunisme politique? La situation à Gaza reflète non seulement les complexités de la région, mais aussi l’évolution de l’identité et des priorités de l’Europe.

La relation historique de l’Europe avec les Juifs : de la persécution à la création d’Israël:

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