
Par Elijah J. Magnier
Traduction : Daniel G.
L’Irak est encore loin de se diriger vers la stabilité intérieure, surtout après l’annonce, par le conseiller à la sécurité nationale Qassem al-Araji, de « la fin des missions de combat des forces de la coalition dirigée par les États-Unis et leur retrait de l’Irak ». Le secrétaire de presse du Pentagone John Kerry a toutefois rappelé les faits en précisant qu’« il n’y a pas de changement significatif dans la situation en Irak et le nombre (2500 soldats déployés) demeure inchangé ». C’est la première fois dans l’histoire que les forces US annoncent leur retrait complet d’un pays sans retirer un seul soldat, en conservant toutes les bases militaires sous leur commandement. Le « retrait » se limite à un changement de nom, les 2 500 membres des troupes de combat US étant désormais définis comme des « conseillers ».
L’annonce de la nouvelle donne s’est faite en même temps que le dévoilement des résultats définitifs des élections. Le processus menant à l’élection du premier ministre, du président de la République et du président du Parlement aurait dû alors être mis sur les rails. Cependant, des désaccords politiques internes entre tous les partis ont empêché la confirmation des résultats par le tribunal fédéral. L’annonce officielle des résultats définitifs est maintenant censée être reportée après la nouvelle année. Par conséquent, l’Irak ne devrait pas avoir de gouvernement avant mars ou avril 2022. Mais où donc s’en va l’Irak?
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