L’Iran et le « Hezbollah » n’ont pas cogné à la porte de Sadr: Accord interchiite imminent

Par Elijah J. Magnier

Traduction : Daniel G.

Les négociations interchiites en Irak progressent lentement et positivement entre le « cadre de coordination », qui représente tous les partis chiites, et Sayed Moqtada al-Sadr, qui a pris ses distances par rapport aux autres groupes chiites. Cependant, la participation de l’ex-premier ministre et ancien vice-président Nouri al-Maliki fait toujours l’objet de discussions, car al-Sadr refuse de l’inclure dans tout futur gouvernement. Mais il est trop tôt pour conclure sur les négociations en cours, car il est encore temps de créer un bloc chiite unifié qui élira le président de la République et le prochain premier ministre.

Le commandant de la « Brigade Al-Qods » du Corps des gardiens de la Révolution iranienne, le général Ismail Qaani, s’est rendu en Irak pendant quelques jours, tout comme le responsable du Hezbollah libanais chargé du dossier irakien, cheikh Muhammad Kawtharani. Tous deux ont rencontré les dirigeants chiites et les responsables irakiens pour tenter de sortir de l’impasse politique. Les nouvelles en provenance de Bagdad ont prétendu à tort que les deux hommes ont demandé à rencontrer Moqtada al-Sadr à deux reprises, mais que leur demande a été rejetée. 

Des sources fiables à Nadjaf et à Bagdad m’ont confirmé que « le général Qaani et le cheikh Kawtharani n’ont jamais demandé à rencontrer al-Sadr et préfèrent ne pas intervenir tant que les différends interchiites ne seront pas réduits au minimum. Sayed al-Sadr n’a pas non plus demandé de médiation. Il a déclaré au contraire au « cadre » qu’il souhaitait que tous les groupes chiites et non chiites sortent victorieux.

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