Par Elijah J. Magnier:Traduction : Daniel G.
Pour la première fois depuis 1948, Israël se trouve dans une situation des plus inhabituelles. Il fait face à une organisation qui menace de déclencher une guerre à un moment précis et de s’élever sérieusement contre l’armée la plus puissante du Moyen-Orient. En effet, après un mois de désescalade, les prochains jours devraient voir le Hezbollah et Israël reprendre les préparatifs de guerre à la frontière libanaise. Cette mobilisation résulte principalement de l’annonce par les responsables israéliens qu’ils sont prêts à pomper du gaz dans des pipelines dans le cadre de leurs préparatifs en vue de l’extraction de gaz du gisement controversé de Karish. Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a averti Israël de ne pas se méprendre sur son précédent message lorsqu’il a déclaré que « le mois en cours exclut la possibilité d’une guerre », en disant que « nos yeux et nos missiles sont tournés vers Karish ». Les détails d’un scénario de guerre possible sont donc revenus sur la table et il a été question de ses conséquences au cas où les choses tourneraient mal.
Selon des sources informées, « le Hezbollah a renoncé à indiquer un moment précis pour le début de la guerre contre Israël et a établi une nouvelle équation selon laquelle la guerre ne commencera pas avant la reprise de l’extraction du gaz à Karish. Le Hezbollah s’est rendu compte qu’il était fatal et inapproprié de proposer une date précise, car celle-ci pourrait changer, surtout si des négociations sont en cours et pourraient aboutir à des résultats positifs acceptés par le gouvernement libanais. Pour maintenir sa crédibilité, le Hezbollah a fixé une date limite à Israël, et la décision d’entrer en guerre est devenue étroitement liée au début de l’extraction par Israël de gaz tiré du gisement de Karish, qui se trouve dans la zone contestée entre le Liban et les eaux palestiniennes occupées contrôlées par Tel-Aviv ».
Les sources confirment qu’Israël a mobilisé ses forces à la frontière. Il s’agit d’une mesure que Tel-Aviv adopte habituellement lorsqu’une situation de guerre est imminente ou qu’il cherche à intimider son ennemi (ce qui est très probablement le cas ici) en envoyant le message qu’il est prêt au pire scénario et ne le craint pas.
Subscribe to get access
Read more of this content when you subscribe today.
You must be logged in to post a comment.