Israël a évité une « guerre majeure » : l’Axe de la Résistance s’apprêtait à passer à l’attaque

Par Elijah J. Magnier

Traduction : Daniel G.

Le Moyen-Orient a évité une guerre majeure réclamée par l’Axe de la Résistance, le « centre d’opérations conjointes » au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen ayant donné l’instruction de se préparer à une guerre sur plusieurs fronts. La décision a été prise lorsque le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé qu’il rejetait les termes du cessez-le-feu en insistant pour poursuivre la politique de bombardement, de destruction et d’assassinat des dirigeants palestiniens. Quelques heures plus tard, Netanyahou est revenu sur sa décision et a accepté les conditions du Djihad islamique, évitant ainsi un conflit potentiellement dévastateur.

Selon une source bien informée, l’Axe de la Résistance a immédiatement mobilisé sa force de missiles, ses forces spéciales et ses centres opérationnels au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, afin de se préparer à une guerre sur plusieurs fronts ou à une intervention aux côtés du centre d’opérations conjointes palestinien. Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed

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Hassan Nasrallah, a publié une déclaration publique confirmant que le Hezbollah était prêt à assumer les responsabilités dictées par les exigences de la bataille, envoyant ainsi un message à ses alliés comme à ses adversaires. Selon des sources informées, la déclaration de Nasrallah visait principalement à envoyer un message clair au gouvernement israélien, à savoir que l’Axe ne laissera aucun de ses membres seul sur le champ de bataille.

Habituellement, lorsque les forces se déplacent sur le terrain et que les communications locales et transfrontalières s’intensifient, les services du renseignement locaux, israéliens et internationaux peuvent suivre les communications et les préparatifs de l’Axe de la Résistance. Bien que l’Axe soit équipé d’un système de communication crypté qui repose sur des codes modifiés et des sauts de fréquence variables pour empêcher le déchiffrement des messages, l’intensité du trafic donne un bon aperçu des préparatifs en vue d’une bataille. En outre, les mouvements des militants et leurs préparatifs de combat peuvent être suivis par satellite et par des drones perfectionnés capables de confirmer que les militants au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen sont prêts à lancer leurs missiles contre Israël.

L’Axe de la Résistance n’a pas cherché à dissimuler ses préparatifs de guerre, afin d’informer l’ennemi de ce à quoi il pouvait s’attendre et de l’ampleur de la puissance de feu pouvant être utilisée si un cessez-le-feu satisfaisant n’était pas conclu. Quelques heures plus tard, le premier ministre israélien a informé les négociateurs égyptiens et qataris de sa volonté de cesser les hostilités et les assassinats à Gaza, conformément aux exigences du Djihad islamique. La décision israélienne a conduit à une désescalade.

Selon la source, le centre d’opérations conjointes de l’Axe de la Résistance a intégré des officiers représentant tous ses membres et dispose déjà d’une structure opérationnelle. Il est composé d’officiers qui étudient le théâtre d’opérations, préparent une banque de cibles, recueillent des renseignements de sécurité et assurent la coordination entre les leaders de l’Axe au-delà des frontières. Tous les membres mettent leurs compétences à la disposition du bénéficiaire, qui s’engage auprès de l’ennemi en coordonnant ses attaques avec le centre d’opérations local. Cette structure opérationnelle, affinée par le Hezbollah au fil du temps, permet une communication et une coordination efficaces lors des affrontements. Le centre d’opérations conjointes de l’Axe de la Résistance a acquis une expérience qui l’a aidé à développer un mécanisme de communication qui se maintient lorsqu’il s’engage auprès de l’ennemi, malgré les interférences israéliennes. Il a également amélioré son savoir-faire pendant des manœuvres militaires réelles, en apprenant à mieux connaître le système de défense aérienne israélien Dôme de fer et en sachant mieux comment affronter Israël lors de l’inévitable prochaine bataille.

Israël est de plus en plus obsédé par la Palestine et Gaza, car il est confronté à une nouvelle réalité similaire à celle de 1967, lorsque les Arabes ont lancé une attaque conjointe ratée contre Israël pour récupérer les territoires volés. Conscient de l’évolution de la situation et de l’amélioration des capacités de ses adversaires, Israël se préoccupe de plus en plus de la Palestine et de Gaza.

Israël a quitté Gaza il y a des décennies et la résistance palestinienne n’avait aucune arme pour le menacer. Sauf qu’aujourd’hui, la Résistance palestinienne dispose d’un arsenal et d’un centre d’opérations internes et externes conjoint qui unit tous les membres déterminés à soutenir la cause palestinienne et à reconquérir les territoires volés. L’expérience historique d’Israël, en particulier la perte de son pouvoir de dissuasion contre le Hezbollah, l’a contraint à se préparer à la prochaine bataille qui ne manquera pas d’arriver.

L’histoire confirme que Netanyahou n’est pas sincère dans ses promesses, ses traités et ses engagements, d’autant plus qu’il est à la tête d’un gouvernement au sein duquel il n’a pas la majorité. Il doit se soumettre aux extrémistes de son gouvernement qui l’ont entraîné dans la bataille pour restaurer le pouvoir de dissuasion qu’Israël a perdu face au Hezbollah et lors la récente bataille de Jérusalem. 

Cependant, des doutes subsistent quant à la sincérité de Netanyahou à tenir ses promesses et ses engagements, compte tenu de sa position précaire au sein du gouvernement et des ramifications juridiques possibles. Si son gouvernement est menacé, Netanyahou pourrait revenir à une politique d’assassinat à l’extérieur de Gaza. Par conséquent, les deux parties se préparent activement à de nouveaux affrontements qui pourraient bien s’étendre au-delà des conflits locaux.

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