
Par Elijah J. Magnier
Traduction : Daniel G.
Il ne fait désormais aucun doute que le président des USA Joe Biden a décidé de suivre les traces de son prédécesseur Donald Trump et de considérer l’Irak comme un champ de bataille entre son pays et l’Iran, violant ainsi la souveraineté irakienne. Les avions de Washington ont bombardé des sites en Irak et en Syrie qui ont tué huit personnes des deux côtés de la frontière. Lawrence J. Korb, chercheur principal à l’American Progress Action Fund et ancien secrétaire adjoint à la Défense des USA, a déclaré dans une interview que ces frappes aériennes effectuées par des chasseurs-bombardiers constituaient essentiellement un « avertissement » de Biden à Téhéran. Par conséquent, on ne peut plus exclure de lien entre les frappes dans des zones frontalières et les négociations en cours sur le dossier nucléaire à Vienne qui achoppent. Mais l’administration Biden se trompe en croyant que cette attaque aura un effet positif sur les négociations en faveur de son pays. La frappe irrite certes l’Iran, qui déplore sans doute les pertes irakiennes, mais ce n’est pas sans satisfaction d’avoir attiré Biden dans un champ de mines, un piège tendu pour lui.
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