L’Iran gifle Israël en Irak et lance des messages sans équivoque dans toutes les directions 

Par Elijah J. Magnier

Traduction : Daniel G.

Le bombardement d’un centre stratégique du renseignement israélien (Mossad) à Erbil, au Kurdistan irakien, n’a rien d’ordinaire, en raison du moment choisi pour l’attaque et de l’annonce d’une telle frappe, qui a secoué Israël et le monde entier. L’Iran impose de nouvelles équations de dissuasion et ses messages stratégiques de son intention de « frapper la pieuvre israélienne à la tête » sont lancés dans toutes les directions.

Le Corps des gardiens de la Révolution iranienne (CGRI) a revendiqué le bombardement d’un centre du Mossad dans le nord de l’Irak en réponse à une opération de sécurité non annoncée (elle n’avait pas été rendue publique auparavant) contre le CGRI à Kermanchah le 12 février. Des sources iraniennes ont déclaré que l’attaque a tué quatre officiers du Mossad et en a blessé sept autres, selon les informations qu’elles ont reçues des hôpitaux d’Erbil.

L’annonce par le CGRI du lancement de douze missiles à guidage de précision « Fateh-110 » transportant chacun 300 kg d’explosifs contre un grand immeuble résidentiel privé situé dans une zone de sécurité près du consulat américain à Erbil vise de nombreux objectifs.

En février dernier, l’Iran n’a pas riposté à la frappe israélienne contre l’IRGC qui n’avait jamais été annoncée. Il a préféré attendre un mois avant de répondre, à un moment où l’accord sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis en est à son étape finale. L’Iran a envoyé le message que sa sécurité nationale n’est pas négociable et qu’il ne se soucie pas des répercussions possibles sur les négociations de Vienne.

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